Schizophrénie - Neuraxpharm France

La schizophrénie est une maladie grave et chronique qui affecte la façon dont une personne pense, ressent, agit et interagit avec les autres, exprime ses émotions et perçoit la réalité. Découvrez les causes de ce trouble, ses symptômes et ses traitements.

Qu'est-ce que la schizophrénie ?

La schizophrénie est un trouble mental grave et chronique provoquant toute une série de symptômes psychiques. La personne qui en souffre ne peut pas toujours distinguer ses propres pensées et idées de la réalité. Ce trouble peut entraîner des problèmes au travail, à l’école et dans les relations. Les personnes atteintes de schizophrénie peuvent se replier sur elles-mêmes et sembler perdre le contact avec la réalité, ce qui peut engendrer une détresse chez elles ainsi que chez les membres de leurs familles et leurs amis. 

Il n’existe aucun remède connu et, si les patients ne sont pas traités, les symptômes de la schizophrénie peuvent être persistants et invalidants. Cependant, des traitements efficaces sont disponibles pour aider les personnes à gérer leurs symptômes, à réduire le risque de récidive et à mieux profiter de la vie quotidienne.

De nombreuses idées fausses circulent sur la schizophrénie, mais la plupart des personnes qui en souffrent ne sont pas plus dangereuses ou violentes que le reste de la population. 

Quels sont les principaux types de schizophrénie ?

La schizophrénie est le terme utilisé pour désigner une série de troubles mentaux appartenant au même spectre comprenant ::

  • La schizophrénie paranoïde : Le patient présente des symptômes tels que des délires et des hallucinations, un discours désorganisé et des difficultés de concentration.
  • La schizophrénie hébéphrénique ou désorganisée : Ces types de schizophrénie ne sont pas accompagnés d’hallucinations ou de délires, mais d’un comportement et d’un discours désorganisés. Les patients peuvent également présenter des réponses émotionnelles inappropriées ou l’absence de toute réponse émotionnelle.
  • La schizophrénie indifférenciée : Les personnes concernées peuvent présenter des comportements correspondant à plus d’un sous-type de schizophrénie. Bien qu’il existe différents types de schizophrénie, ces troubles se situent sur un même spectre et doivent être traités comme tel.
  • La schizophrénie résiduelle : Dans ce cas, le patient a déjà reçu un diagnostic de schizophrénie mais ne présente plus de symptômes importants de ce trouble. Les symptômes ont diminué en intensité et comprennent généralement un manque d’attention, une certaine désorganisation mentale et un repliement affectif. Étant donné que de nombreuses personnes atteintes de schizophrénie considèrent que leurs symptômes varient en fréquence et en intensité, ce sous-type est rarement utilisé de nos jours.
  • La schizophrénie catatonique : Ce sous-type comprend des attitudes corporelles anormales comme symptôme. La catatonie peut être un trouble à part entière, mais les personnes atteintes de schizophrénie catatonique présentent souvent des symptômes négatifs de la schizophrénie et ne sont pas très réactives. 

Les affections apparentées à la schizophrénie comprennent le trouble schizo-affectif, qui regroupe des éléments à la fois de la schizophrénie et des troubles de l’humeur. Ses symptômes peuvent inclure des pensées paranoïaques, des délires ou des hallucinations, des difficultés de concentration, une dépression, des problèmes de sommeil et d’appétit, et un isolement social.

Les autres troubles apparentés sont le trouble délirant, le trouble psychotique bref, le trouble schizophréniforme et la psychose.

Combien de personnes sont atteintes de schizophrénie ?

La schizophrénie touche 20 millions de personnes dans le monde, soit un pour cent de la population, toutes cultures confondues. Elle touche autant d’hommes que de femmes, mais elle se déclare souvent plus tard chez ces dernières.

Symptômes

La gravité de la schizophrénie et de ses symptômes varie d’une personne à l’autre et ces derniers peuvent empirer ou s’améliorer lors de cycles appelés rechutes et rémissions. Certaines personnes n’ont qu’un seul épisode psychotique, tandis que d’autres en ont plusieurs au cours de leur vie mais mènent une vie relativement normale entre temps. D’autres peuvent avoir plus de difficultés de comportement au fil du temps, avec peu d’amélioration entre les épisodes psychotiques complets. 

Quels sont les symptômes de la schizophrénie ?

Les symptômes de la schizophrénie sont généralement qualifiés de positifs (ou psychotiques, reposant sur la non-réalité), négatifs (les choses semblent absentes), cognitifs ou désorganisés.

Les symptômes positifs comprennent :

  • Hallucinations, notamment des altérations de la vision, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût
  • Comportements inhabituels 
  • Délires, notamment paranoïa et peurs irrationnelles. 

Les symptômes négatifs comprennent :

  • Perte de motivation et d’énergie
  • Perte d’intérêt pour la vie quotidienne
  • Difficulté à planifier, commencer et à être assidu dans des activités
  • Réduction de la parole
  • Retrait de la famille, des amis et des situations sociales
  • Difficulté à montrer ses émotions
  • Réduction des émotions 
  • Mauvaise hygiène personnelle

Les symptômes cognitifs comprennent :

  • Difficultés de concentration et problèmes de mémoire
  • Difficulté à traiter et à utiliser l’information

Les symptômes désorganisés comprennent :

  • Discours désorganisé 
  • Passage rapide d’une idée à l’autre sans lien logique entre elles
  • Se déplacer lentement
  • Incapacité à prendre des décisions
  • Écrire des contenus en excès et sans aucun sens
  • Oublier ou perdre des choses
  • Répétition de mouvements ou de gestes, notamment faire les cent pas ou tourner en rond
  • Difficulté à donner un sens aux images, aux sons et aux sentiments de la vie quotidienne

Dans le cas de la schizophrénie catatonique, la personne peut cesser de parler et son corps peut rester figé dans une seule position pendant très longtemps.

Quels sont les phases de la schizophrénie ?

La schizophrénie peut se développer lentement, souvent pendant l’adolescence, et pour diverses raisons, elle peut être difficile à diagnostiquer au départ.

La schizophrénie apparaît le plus souvent au début de l’âge adulte, et les symptômes doivent persister pendant au moins six mois pour qu’un diagnostic soit posé. Les hommes atteints de schizophrénie peuvent commencer à avoir des symptômes à la fin de l’adolescence ou au début de la vingtaine, tandis que chez les femmes, les symptômes peuvent apparaître plus tard, jusqu’au début de la trentaine.

Il y a trois phases de schizophrénie : La phase initiale ; la phase aiguë/active ; et la phase résiduelle/de rétablissement. La phase initiale (ou « prodromique ») peut durer quelques jours, mais peut également se poursuivre pendant des années. L’absence d’un déclencheur spécifique peut compliquer son identification et les changements de comportement peuvent être subtils. 

Quels sont les premiers signes de la schizophrénie ?

Les symptômes d’une éventuelle schizophrénie peuvent inclure des sautes d’humeur et un isolement social, la maladie peut, par conséquent, facilement être confondue avec une « phase » typique de l’adolescence. Le manque de motivation, un sommeil perturbé, des difficultés de concentration, un mauvais caractère, des problèmes relationnels et des difficultés scolaires sont autant de symptômes qui peuvent se manifester chez les adolescents lorsque la maladie se développe.

Les personnes souffrant de schizophrénie peuvent connaître un épisode de psychose, qui conduit souvent au diagnostic. Les sautes d’humeur et les difficultés croissantes liées à la vie sociale peuvent se manifester avant le premier épisode de psychose.

Les personnes atteintes de ce trouble peuvent remarquer des changements dans les symptômes, allant de graves à moins graves.

Causes, facteurs de risque et espérance de vie

Actuellement on ignore la combinaison exacte des facteurs qui sont à l’origine de la schizophrénie. Le traitement actuel vise à contrôler les symptômes de manière efficace et à aider les personnes atteintes à mener une vie normale.

Quelles sont les causes de la schizophrénie ?

La cause exacte de la schizophrénie est inconnue, mais elle est très probablement liée à une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux.

On pense qu’il y a des personnes plus vulnérables à la schizophrénie et que certaines situations, notamment un événement stressant ou l’abus des drogues, peuvent déclencher la maladie.

  • Les facteurs génétiques : La schizophrénie peut être héréditaire, mais il n’est pas encore possible d’utiliser l’information génétique pour prédire qui développera une schizophrénie.
  • Différences au niveau du cerveau : Chez les personnes vulnérables, les modifications du cerveau pendant la puberté peuvent déclencher des épisodes psychotiques. Les recherches montrent qu’il existe un lien important entre notre cerveau et notre intestin et les micro-organismes bénéfiques présents dans notre système digestif (connus sous le nom « d’axe microbiote intestin-cerveau »), ce qui peut avoir un impact sur notre façon de gérer les périodes de stress. L’axe du microbiote intestin-cerveau est considéré comme un facteur important dans l’éventuel développement de la schizophrénie. Les différences dans la structure et le fonctionnement du cerveau, ainsi que les interactions entre les neurotransmetteurs, ont également été citées comme contribuant au développement de l’affection. 
  • Facteurs environnementaux : La pauvreté, un environnement instable et/ou des problèmes nutritionnels avant la naissance ont également été considérés comme des facteurs pouvant favoriser le développement de la schizophrénie. 

La schizophrénie est-elle héréditaire ?

La schizophrénie n'est pas héréditaire, mais plutôt génétique. Autrement dit, c'est une combinaison de gènes (et non pas un seul gène) qui détermine si la maladie va se développer ou pas.

Qui est atteint de schizophrénie ?

La schizophrénie peut toucher des personnes partout dans le monde, toutes ethnies et cultures confondues. 

Elle peut être diagnostiquée dès l’enfance, mais cela est relativement rare. La schizophrénie à début précoce se manifeste généralement entre 13 et 18 ans. Le diagnostic avant l’âge de 13 ans est extrêmement rare. Les hommes peuvent ressentir les symptômes plus tôt que les femmes, bien que l’affection touche les deux sexes de la même manière. Il semblerait que plus les symptômes sont précoces, plus le cas de schizophrénie est grave.

Combien de temps peut-on vivre avec la schizophrénie ?

La durée de vie d’une personne atteinte de schizophrénie dépend de divers facteurs, notamment de la gravité de son cas et de sa réceptivité au traitement. Les personnes atteintes de cette maladie peuvent mener une vie relativement normale avec leur famille si elles suivent un traitement. Les personnes atteintes de schizophrénie ont peu de chances de vivre longtemps dans des établissements psychiatriques. Des recherches sont en cours pour améliorer le traitement. 

La schizophrénie coexiste souvent avec d’autres maladies, notamment la psychose, le diabète et les maladies cardiaques. Pour cette raison, les personnes atteintes de schizophrénie ont une espérance de vie inférieure de 15 à 25 ans à celle de la population générale. Elles ont deux à trois fois plus de risques de mourir prématurément que la population générale.(11).

Diagnostic

Il n’existe pas d’examen médical unique pour la schizophrénie et cette maladie est généralement diagnostiquée suite à une évaluation par un spécialiste de la santé mentale, parfois après une période de psychose.

Il n’est pas toujours évident de savoir si une personne est atteinte de schizophrénie ou d’une maladie mentale apparentée, telle que le trouble bipolaire ou le trouble schizo-affectif.

Comment la schizophrénie est-elle diagnostiquée ?

Les symptômes de la schizophrénie doivent se manifester pendant six mois et être constamment actifs pendant au moins un de ces six mois, avant qu’un diagnostic ne puisse être posé. Il faudra avoir observé deux des symptômes suivants : 

  • Hallucinations
  • Discours désorganisé
  • Délires
  • Comportement désorganisé ou catatonique
  • Symptômes négatifs (absence de quelque chose, par exemple de motivation ou d’énergie) 

Les délires, les hallucinations ou le discours désorganisé doivent faire partie des symptômes observés pour un diagnostic positif, et ne peuvent pas être le résultat d’une autre maladie.

Le médecin pourrait tenter d’écarter les affections auxquelles la schizophrénie peut être associée, notamment une psychose due à une substance ou une tumeur cérébrale, en utilisant l’imagerie cérébrale ou des analyses sanguines.

Examens médicaux pour diagnostiquer la schizophrénie

Le diagnostic de la schizophrénie repose sur l’observation des actions et des symptômes d’une personne. Cependant, les médecins peuvent faire des examens pour s’assurer que rien d’autre n’est à l’origine des symptômes. Par exemple, des études par imagerie, des tomodensitométries ou des IRM peuvent être réalisées afin d’écarter la possibilité que les symptômes soient dus à des problèmes tels que des tumeurs cérébrales, l’épilepsie, des maladies auto-immunes ou des infections. Des tests cognitifs et/ou de personnalité ou des échelles d’évaluation de la schizophrénie telles que l’échelle des symptômes positifs et négatifs peuvent également être utilisés. 

Les médecins pourraient également réaliser des tests pour s’assurer que les symptômes ne sont pas provoqués par d’autres facteurs, tels que des médicaments, l’alcool ou les drogues.

Si un médecin soupçonne une schizophrénie, il peut orienter le patient vers un psychiatre, qui peut procéder à des évaluations ou observer des comportements afin d’essayer d’établir un diagnostic clair. 

Traitement et médicaments

Il existe diverses possibilités de traitement pour les personnes atteintes de schizophrénie. Ces derniers peuvent les aider à mener une vie normale.

Comment traiter la schizophrénie ?

La schizophrénie est généralement traitée par une combinaison de médicaments et de thérapie, adaptée à chaque patient.

L’objectif est de soulager les symptômes et de réduire les risques de rechute ou de retour des symptômes. Les possibilités de traitement peuvent inclure des médicaments antipsychotiques et/ou une thérapie cognitivo-comportementale (TCC).

Médicaments

Les médicaments antipsychotiques peuvent contribuer à réduire l'intensité et la fréquence des symptômes psychotiques. La plupart du temps, ils agissent en bloquant ou en modifiant l'effet du neurotransmetteur dopamine sur le cerveau.

Le choix des antipsychotiques doit se faire après un entretien avec un médecin/psychiatre sur les éventuels avantages et effets secondaires, qui diffèrent d'une personne à l'autre. Les effets secondaires de certains médicaments peuvent comprendre la prise de poids, les tremblements, la rigidité, l'agitation et la somnolence.

La plupart des personnes atteintes de schizophrénie prennent des médicaments pendant un ou deux ans après leur premier épisode psychotique, afin de prévenir l’apparition d'autres épisodes schizophréniques aigus, voire plus longtemps si la maladie est récurrente.

Thérapie

Des thérapies telles que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la thérapie familiale et l’art-thérapie, entre autres, peuvent aider les patients à mieux gérer leurs hallucinations ou délires.

  • TCC : La TCC vise à aider les personnes à identifier les schémas de pensée qui les poussent à avoir des sentiments et des comportements indésirables, et à apprendre à remplacer ces schémas par des pensées plus réalistes et plus utiles.
  • Thérapie familiale : Elle vise à aider les personnes atteintes de schizophrénie et leur famille à mieux vivre avec cette maladie.
  • Art-thérapie : La thérapie créative peut permettre aux personnes d'exprimer leurs expériences de manière non verbale, en les aidant à développer de nouveaux modes de relation avec les autres.
La combinaison de thérapies psychosociales et de médicaments antipsychotiques dans le traitement de la schizophrénie est courante.

Intervention

Diverses interventions peuvent être proposées aux personnes vivant avec la schizophrénie. Elles pourraient comprendre :

  • Soins spécialisés coordonnés (SSC) : Les SCC constituent un programme de traitement axé sur le rétablissement, associant la médecine et la thérapie aux services sociaux, à l'emploi et à l'éducation, pour traiter la schizophrénie dès l'apparition des symptômes. L'objectif est de faire en sorte que la famille s’implique au maximum. Les SCC sont utilisés très tôt, pendant la première phase, dans le but d'aider les patients à mener une vie normale.
  • Traitement communautaire assertif (ACT) :Il s’agit d’une intervention conçue pour les personnes atteintes de schizophrénie risquant de se retrouver sans domicile ou d'être hospitalisées à plusieurs reprises. Les nombreux contacts avec une équipe spécialisée constituent un élément clé du traitement communautaire assertif.
  • Programmes de soutien aux familles : La maladie peut être facilitée par le recours à des programmes d'éducation familiale pouvant offrir des informations et des conseils sur la schizophrénie, ses traitements et les stratégies de soutien qui peuvent être utilisées. Cela peut être d'une grande utilité et peut renforcer la confiance du patient envers son réseau de soutien.
  • Électroconvulsivothérapie (ECT) : L’électroconvulsivothérapie consiste à fixer des électrodes sur le cuir chevelu sous anesthésie générale. Elle a lieu généralement deux ou trois fois par semaine et ce pendant quelques semaines. Elle a pour objectif d'améliorer l'humeur en provoquant une série de crises contrôlées qui, selon les scientifiques, peuvent influencer la libération de neurotransmetteurs dans le cerveau. Chez les personnes âgées atteintes de schizophrénie, en particulier, les résultats peuvent être observés très rapidement. . Ce type de traitement est plus susceptible d'être utilisé lorsque les patients sont catatoniques.

Régime alimentaire

Une mauvaise alimentation peut empirer les symptômes de la schizophrénie, tout comme la consommation excessive d'alcool ou de drogues. L’alcool ou les drogues peuvent également interférer avec certains médicaments antipsychotiques.

Certains aliments en particulier peuvent contribuer à réduire les symptômes de la schizophrénie et à améliorer l'état de santé général.

  • Les fruits et légumes : Les fruits et légumes sont une bonne source de fibres que beaucoup de personnes atteintes de schizophrénie et de problèmes de santé connexes (notamment l'obésité, le diabète ou les maladies cardiaques) ne consomment pas suffisamment.
  • Le saumon et les poissons gras : Le saumon et les poissons gras sont de bonnes sources d'oméga-3 pouvant réduire les symptômes de la schizophrénie.
  • Le poulet : La niacine peut également contribuer à réduire les symptômes de la maladie ; on la trouve dans le poulet.
  • Le bœuf : Il pourrait y avoir un lien entre de faibles niveaux de zinc et la schizophrénie. Le zinc étant présent dans la viande de bœuf, sa consommation peut contribuer à réduire les symptômes.

Faire du sport

Le sport, dans le cadre d'un programme de modification du comportement, est nécessaire pour un contrôle durable du poids, ce qui est particulièrement important pour les personnes atteintes de schizophrénie. Les activités physiques dont l'effet positif a été prouvé sont les suivantes :

  • Exercices en aérobie :Les programmes comprenant des exercices vigoureux ou en aérobie ont prouvé leur impact positif sur les personnes atteintes de schizophrénie.
  • Activités en groupe :Les activités en groupe se sont également avérées efficaces pour améliorer la santé cardiaque, le métabolisme et la condition physique générale des personnes atteintes de schizophrénie. (15).
Il convient de souligner que la pratique d'un exercice physique, aussi modéré soit-il, peut avoir un effet positif sur la santé. Les gens ne devraient pas hésiter à commencer à faire du sport s'ils estiment qu'ils ne sont pas en pleine forme.

Prévention

À l’heure actuelle, il n’existe aucun moyen de prévenir l’apparition de la schizophrénie. Cependant, des méthodes de traitement ont été mises au point pour permettre aux personnes atteintes de mener une vie relativement normale.

Un diagnostic précoce et un engagement à suivre un traitement peuvent contribuer à atténuer les éventuelles perturbations et à réduire les risques de rechute. Les rechutes peuvent souvent être évitées en :

  • Reconnaissant les signes d’un épisode aigü
  • Prenant des médicaments en suivant les prescriptions et conseils des médecins
  • Discutant de la maladie pour que les autres soient conscients de ses signes

Études scientifiques

La cause de la schizophrénie n’étant pas encore connue, la recherche dans des domaines tels que l’environnement et la génétique est extrêmement importante. Il est également essentiel que la recherche débouche sur des actions visant à réduire l’impact de la maladie sur la vie des gens. 

Les futurs traitements de la schizophrénie sont scrutés à la loupe. La stimulation cérébrale profonde (SCP), traitement reconnu de la maladie de Parkinson, pourrait également jouer un rôle important dans le développement de traitements pour les troubles psychiatriques, et les chercheurs s’y intéressent de près.

Des recherches importantes sont également en cours pour déterminer comment les gènes peuvent affecter la schizophrénie, le but étant de développer la médecine personnalisée qui pourra être proposée à l’avenir.

Sources

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  15.  Firth J, Cotter J, Elliott R, French P, Yung AR. A systematic review and meta-analysis of exercise interventions in schizophrenia patients. Psychol Med. 2015;45(7):1343-1361. doi:10.1017/S0033291714003110
  16. Caso JR, Balanzá-Martínez V, Palomo T, García-Bueno B. The Microbiota and Gut-Brain Axis: Contributions to the Immunopathogenesis of Schizophrenia. Curr Pharm Des. 2016;22(40):6122-6133. doi:10.2174/1381612822666160906160911
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